Après un dernier délicieux petit-déjeuner à l'hôtel Sabai@Kan, nous quittons Kanchanaburi tôt le matin, prêts à parcourir les 380 kilomètres qui nous séparent de Pak Chong.
Pour rendre ce long trajet plus agréable, nous prévoyons une halte à mi-chemin pour visiter Lopburi, célèbre pour ses temples et ses singes macaques qui se promènent librement dans la ville.
Notre aventure prend une tournure surprenante lorsque le GPS nous guide en pleine campagne, loin de la ville animée que nous espérions explorer.
Déconcertés mais pas découragés, nous entrons le nom du temple Phra Prang Sam Yot, le monument emblématique de Lopburi, et reprenons la route avec espoir.
Hélas, notre deuxième tentative se solde également par un échec. Nous nous retrouvons devant un temple isolé portant le même nom, du moins selon Google Maps.
John commence à montrer des signes d'agacement, étant le seul à conduire sur ces routes sinueuses. Plutôt que de nous laisser abattre par ces contretemps, nous décidons de poursuivre notre chemin vers notre prochain hôtel, le Napasawan Resort.
Après tout, peut-être que le destin nous évite des ennuis. En effet, depuis la pandémie de COVID-19, les singes de Lopburi sont devenus plus agressifs envers les humains. Habitants et commerçants doivent de plus en plus user de prudence, de patience et d'imagination pour coexister avec fes gangs d'un nouveau genre.
Habitués à être nourris par les touristes, la baisse de fréquentation a provoqué une pénurie de nourriture pour eux.
Cette photo est issue d'une chronique dont vous retrouverez le texte ici, et dont le récit date du moment où nous étions en Thaïlande. Pas de regret donc...
Ce qui était autrefois une attraction charmante est devenu un véritable défi pour les autorités locales, qui tentent de contrôler la population simiesque par des campagnes de stérilisation et de relocalisation.
Recommandation aux voyageurs : Si vous prévoyez de visiter Lopburi, soyez prudents avec les singes. Ne les nourrissez pas et gardez vos objets personnels en sécurité. Les singes n'hésitent d'ailleurs pas à ouvrir les fermetures éclairs des sacs. Et gare à celui qui tentera de leur reprendre leur butin ! Il serait dommage de terminer ses vacances à l'hôpital, avec un suivi antirabique.
Après environ six heures de route, entre rires, surprises et quelques moments d'agacement, nous arrivons enfin à Pak Chong et prenons possession de notre chambre au Napasawan Resort.
En arrivant, nous découvrons que l'hôtel est pratiquement vide, seules une ou deux autres chambres sont occupées.
Nous logeons dans un immeuble situé tout au fond du domaine, dans une chambre avec vue sur la piscine.
Ayant choisi la chambre la moins chère (30€ la nuit, petit déjeuner inclus) en raison des journées d'excursion prévues, nous sommes agréablement surpris par sa taille et son confort.
La chambre est grande, avec de nombreux rangements, et offre tout le confort nécessaire.
Fatigués mais enthousiastes, nous suivons le conseil du personnel et nous rendons au Raft Café pour dîner.
En milieu d'après-midi, nous sommes les seuls clients du Raft Café. Le décor enchanteur de la terrasse en bois, surplombant une rivière paisible et entourée de verdure luxuriante, nous transporte au cœur de la jungle. Une cascade artificielle ajoute une touche apaisante à l'ambiance.
Le temps semble suspendu alors que nous savourons de délicieux plats thaïlandais.
Épuisés par cette longue journée riche en péripéties, nous rentrons à l'hôtel, heureux de pouvoir enfin nous reposer. Je songe déjà aux longueurs que je vais prendre plaisir à faire le lendemain matin dans la piscine avant le petit-déjeuner.
Malgré les détours imprévus, notre voyage de Kanchanaburi à Pak Chong restera gravé dans nos mémoires comme une expérience unique et enrichissante. Après tout, ce sont souvent les imprévus qui font les meilleurs souvenirs. Et ce n'est pas la magnifique boucle aussi longue qu'inutile, qui décore à présent notre parcours sur Polarstep qui dira le contraire !